Démonstration


Introduction

Dans le premier livre de ce site, j'expose mes déductions, sur l'universalité d'un treillis de 8 mailles, précédées de leurs sources. Ici, dans ce deuxième livre, je débusque ce treillis, en vous l'exposant au sein des différentes pages avec plusieurs exemples, des mathématiques jusqu'à la sociologie. Cependant, avant de quêter le réel, il faut que je vous démontre la véracité de l'universalité du treillis en 8 mailles. DÉMONTRER en mathématiques :

C'est prouver la vérité d'une déduction en la rattachant à d'autres preuves évidentes et incontestées. Pour cette démonstration, où le treillis à huit mailles architecture tout ensemble (et, donc, tout sous-ensemble), je vais vous l'éclairer par le passage entre le treillis minimal des ensembles et sa projection sur la Sphère. Pour me permettre ensuite de vous conduire aux trois architectes, du treillis à 8 mailles, suffisants pour cerner tout ensemble. Enfin, nous nous pencherons sur quelques points remarquables.


La Validité du Treillis

La recherche d'un treillis passe par l'architecture, sans oubli, de l'ensemble étudié, avec un minimum de mailles. Nous savons que tout ensemble englobe tous les éléments ayant une quelconque relation familiale. Ce qui sous-tend, que cette relation ensembliste, entre tous les éléments, n'a pas de "direction" privilégiée. Sinon elle serait obligatoirement canalisée par des frontières présentes dans les conditions d'appartenance familiale telle que, par exemple, l'exclusion d'une partie dans un des éléments fils. Ainsi, en droites lignes, toutes les directions familiales sont à explorer dans leur infinie continuité.
Du fait que la relation familiale de tout ensemble n'est pas soumise à des contournements de frontière, quelle que soit la direction prise, nous permet alors de projeter les relations ensemblistes et, donc, la totalité de l'ensemble sur la Sphère modéliste. Car, sur la Sphère comme dans toute ensemble, on s'y déplace à l'infini sans être obligé de dévier, voire de réaliser un demi-tour. Sur la Sphère, aucune direction n'est fléchée par une frontière.
  En tant que modèle, on recherche alors, le minimum de site qui pave, dans sa totalité, la sphère ; Ce qui revient à l'architecturer en treillis.
Sur toute sphère, par les sommets de la plus petite triangulation passent trois grands cercles spécifiques ; rappel : tout grand cercle voit son plan inclure le centre de la sphère.
Nous savons qu'une triangulation suffit pour se positionner sur une surface même sphérique et qu'en conséquence, ici, le triangle sphérique devient le plus petit élément paveur. Ces sites, en tant que territoires sphériques sont alors des mailles ensemblistes.
  A contrario, si vous n'utilisez que deux grands cercles, ils ne se croisent qu'en deux points antipodaux, ce qui ne permet pas la localisation d'un point. En effet, ce point peut-être sur n'importe laquelle des droites sphériques passant par les deux points antipodaux d'intersection. Tandis qu'avec trois points de croisement non alignés, s'y positionne, un seul site en point et non plus en droite sphérique, par un unique triangle sphérique interne (remarque : en externe à ce référant, se présentent aussi, 7 autres sites, dont un à l'antipode).
  En nombres pairs ou bien impairs, au-delà de trois grands cercles, singularisant des secteurs d'une même famille de forme (ex : les triangles sphériques), nous retrouverons, le cas précédent des deux croisements, où dans le secteur commun, plusieurs droites sphériques partagent ce couple de point.

En effet, si au secteur d'origine, vous rajoutez un nouveau grand cercle, celui-ci ne peut le couper que, soit en dehors des sommets du secteur (: si seuls deux grands cercles peuvent se croiser), ou soit en passant par un des sommets. Lorsque le nouveau grand cercle divise le secteur origine par les côtés (premier cas), il rajoute d'un côté, une arête, mais maintient le nombre primitif d'arête de l'autre côté ; nous nous retrouvons alors, avec deux familles différentes de secteurs (pour 4 grands cercles : des parallélogrammes sphériques contre des triangles sphériques) ; d'où une impossibilité de paver la sphère avec une seule famille de secteur. Et lorsque le grand cercle supplémentaire divise le secteur d'origine en passant par un sommet (deuxième cas) ; automatiquement il passe aussi par le croisement à l'antipode de ce sommet sur la sphère ; d'où au-delà d'une triangulation, vous aurez toujours, plusieurs droites sphériques sur le même secteur passant par un couple de croisements de grands cercles. C'est pourquoi, sur la totalité de ces nouveaux secteurs, nous y positionneront très difficilement n'importe lequel de leurs points.
Du fait, que les nouveaux secteurs soient toujours des triangles sphériques, démontre bien la suffisance d'une triangulation (par trois grands cercles) ; d'autant plus que l'on ne respecte plus, pour la création de ces nouveaux secteurs, le croisement uniquement couplé entre grands cercles.
  En conséquence, nous ne pouvons déterminer chacun des points de tout secteur, que par triangulation. Il en est donc, de même pour tout treillis : seuls trois architectes (tels que les trois grands cercles) déterminent les contenus (à l'instar de tous les points) de toutes mailles (8) (à l'identique des 8 secteurs). Dans le premier livre, j'ai introduit le diagramme d'Edward, pour montrer qu'au-delà d'une triade, nous sommes obligatoirement dans une fractale, et non plus dans des aires particulières. Tandis qu'avec une triade bien définie, on surnage les sables fractals, qui naissent sous nos pas, dès que trois entités sont en relation, sans s'y noyer.
Nous pouvons conclure que toute relation passe au minimal, par trois architectes polarisés en angles sphériques complémentaires (û et ü); et que leurs combinaisons, par les croisements de leur grand cercle, donnent huit secteurs sphériques : soit les projetés des huit mailles universelles.


Nommons les 8 secteurs sphériques :

Puisque toute sphère est normée autour de trois grands cercles, cette triade d'architectes délimite huit secteurs, soit un treillis de huit mailles ; alors, tout projeté, et en particulier tout ensemble familial d'éléments, sont tous construits ainsi. En voici l'illustration, sur le schéma ci-contre ; Les trois grands cercles non alignés se croisent deux à deux, autour d'un secteur, suivant deux angles sphériques complémentaires (û et ü). Cette polarité se retrouve au sein de chaque architecte du treillis (en Inn et en Yang). Vous retrouverez, avec plus de détails, ces angles sphériques complémentaires à la page - Votre Géode.
    En premier numérotons les différents secteurs sphériques. Nous considérons que le secteur le plus visible est le secteur référant, d'où sa numérotation en 000). L'opposé à ce secteur et donc celui qui est l'aboutissement des trois grands cercles, il est derrière avec donc, la numérotation inverse en 111). Logiquement, les trois secteurs en côte à côte avec le secteur 000) vont être chiffrés avec deux 0, tandis que les trois autres en extrémités de sommets, eux vont être chiffrés avec deux 1. Et comme les secteurs opposés sur la sphère sont dotés d'une triade de chiffres opposés à leur concubin, il nous reste plus qu'à les numéroter dans le sens de notre lecture. En s'appuyant sur les trois architectes de chaque secteur sphérique, plus précisément en établissant un ordre horloger sur les trois angles sphériques de chaque secteur ; nous obtenons dans ce cadre, en partant de l'angle "a", ceci :
000) = (Â,Î,Ô) et 111) = (Â,Ô,Î), 001) = (Â,Ö,Ï) et 110) = (Â,Ï,Ö), 010) = (Ä,Ö,Î) et 101) = (Ä,Î,Ö), 100) = (Ä,Ô,Ï) et 011) = (Ä,Ï,Ô).
  Nous constatons que toutes sphères (et donc treillis) comportent que six angles sphériques de triangulation ; ces derniers sont, en couple, les pôles des trois architectes de la triangulation. En outre, les couples de secteurs sphériques en opposition sont au nombre de quatre ; ces couples de pavage signalent alors, la présence des quatre forces de structuration de la sphère.
Au passage, avez-vous remarqué qu'il ne peut exister, tel que je l'ai maillé, sur la sphère des secteurs en (Ä,Ï,Ö) ou (Â,Ö,Ï) ? Cela signifie-t-il, qu'un volume régulier, opposé en maillage à la sphère, est possible ?
    Ainsi, il nous reste plus qu'à définir, à qualifier, de manière la plus évasée possible, ces trois architectes :

dessin de votre sphère d'observation
Parce que cette troïka cerne de huit groupes familiaux, tout ensemble ; il suffit de se pencher, sur la genèse de toute relation (parentale). L'évidence même, toutes relations passent par l'Émission, qui enclenche l'Action, et enfin aboutit à l'Effet. Émission, Action et Effet, sont les définitions les plus généralistes des trois architectes de tout treillis. Comme leur combinaison conduit à une mutation hiérarchique d'action en huit opérateurs ; chaque opérateur est la solution d'une unique question appropriée. Et, pour chaque solution, le verbe d'action, qui en découle, peut alors être considéré comme constituant de la base d'un protolangage universel. Pour mémoriser facilement l'enchaînement des huit questions, vous retrouverez en fin de page, dans le tableau "POUR DYNAMISER", deux localisations mémoires.


Pour mémoriser

La première mémoire s'appuie sur votre maison avec : le vestibule pour OÙ ? (l'on rentre), la cuisine pour QUAND ? (on prépare), la salle à manger pour POURQUOI ? (se réunir), le séjour pour AUTOUR DE QUOI ? (l'on s'informe), les dégagements, tel que les escaliers, pour AVEC QUOI ? (l'on communique), les locaux d'activités, tel que la buanderie, pour COMMENT ? (l'on procède), les chambres pour DANS QUELS BUTS ? (l'on accumule), et les sanitaires de TELLE SORTE QUE ? (l'on se conserve).
  Les quatre premiers lieux de votre maisonnée sont conviviaux, les quatre derniers sont privatifs. Mais l'on peut préférer utiliser une seconde mémoire plus intime.
  La deuxième mémoire s'appuie sur votre corps avec : pour OÙ ? les yeux (la vue du lieu), pour QUAND ? le nez (les odeurs des passages), pour POURQUOI ? la bouche (les échanges d'information), pour AUTOUR DE QUOI ? l'ouïe (capter l'environnement proche), pour AVEC QUOI ? les jambes (le moyen pour se déplacer), pour COMMENT ? les mains (la dextérité dans les traitements), pour DANS QUELS BUTS ? la poitrine (le lieu de notre maintient en vie), pour DE TELLE SORTE QUE ? le ventre (le lieu de gestion de nos apports vitaux et de leurs déchets).

Ces quatre premiers sont conviviaux, vers l'externe d'où les organes des sens en tête, les quatre derniers sont privatifs, internes à soi, d'où les parties organiques du corps en dehors de la tête. Comme cette démonstration n'est que géométrique, avec l'une ou l'autre des mémorisations, nous pouvons plus facilement la vérifier avec des sujets concrets.
Remarquez que les quatre forces de construction d'un treillis sont distribuées, car de manière logique numéraire en triade, différemment dans les mailles par rapport à leur distribution dans les secteurs sphériques ; cela tient uniquement, au mode de perception intellectuelle, l'un en placement géométrique, l'autre en déroulement numérique.
La hiérarchie numérique du treillis n'est due qu'à l'ordre d'apparition des trois architectes. Très souvent, cette hiérarchie n'est qu'un leurre, car nous préférons placer l'origine de notre point de vue, au niveau de la source du treillis, soit à (000). Il est donc, indispensable de se rappeler, qu'une fois les huit mailles déterminées, elles sont alors en interactions à l'identique des huit secteurs de la sphère ; leur numération en triade binaire, ne tient plus que de leur position par rapport à notre regard, ainsi que de notre sens de lecture.


Sphère commune et fractal de Mandelbrot

Cette numération, des secteurs sphériques issus de trois grands cercles, se retrouve dans la figure de l'ensemble de Mandelbrot.
La fractale de Mandelbrot est la mise à plat d'un espace complexe. Cela, par l'attribution à chaque point de l'image d'une couleur, en fonction du nombre d'itérations subies par une transformation répétitive (d'auto-addition enchaînée à sa multiplication par le résultat) utilisant les nombres complexes (projections, dans un rayon de 2 unités). Cette représentation fractale de Mandelbrot, sur le pourtour et la surface interne, regroupe toutes les figures des ensembles de Julia.
La fractale de Mandelbrot est composée de plusieurs figures enchaînées : La principale est une cardioïde de centre (0 ; 1/4) ; La secondaire est une famille périphérique de rond, de plus en plus petit que leur cycle d'itération est grand ; La troisième figure est un foisonnement d'axones perlés de fractal de Mandelbrot plus petit dit "satellite". Les axones se déploient sur les cercles en fonction du cycle d'itération du rond compagnon. Autour de la cardioïde centrale de tout satellite, j'implante mon treillis dans les regroupements fractals de ces trois figures. Une contrainte d'inclinaison se rajoute aux groupes d'axones implantés dans une zone de pincement, dite "vallée". Dans ces vallées, nous trouvons des éventails d'axones. En général, le chemin des itérations fractales passe toujours par deux axones ; mais ce chemin au lieu d'être en opposition d'entrée-sortie, est beaucoup plus rapproché dans les éventails uniquement. En dehors de cette quatrième figure, la seule non symétrique quel que soit le zoom, nous retrouvons la projection du treillis. Pour vous permettre de visualiser ces différentes figures voici un lien vers wikimédia : pour un très beau média.
  En effet, un chemin d'itération en fractals traverse, tous les satellites, quelle que soit leur taille. Cet axe les transperce. Ainsi, un de ses deux chemins, vers l'externe, se pare de satellite de plus en plus petit, sans limite de zoom, autre que le pixel (image de la limite de Planck).

Tandisque l'autre chemin, de direction opposée, vers le centre de l'image, démarre du point de rebroussement de la cardioïde principale. Cette partie d'axe est perlée de satellites de plus en plus grands, jusqu'à la source qui occupe toute l'image de rayon 2. Cet axe principal, transperçant, de symétrie correspond au premier architecte ! Sa section dirigée vers l'externe est très souvent plus longue que celle dirigée vers la source. Ce premier architecte est le plus étendu des trois.
À la croisée, un deuxième architecte s'élance de chaque côté du cardioïde, en relation avec son centre. Ces deux branches symétriques d'axones s'inclinent légèrement vers l'axe d'itération des satellites de plus en plus petits, vers l'externe. Chacune, de ces deux branches opposées, comme précédemment sont, elles aussi, perlées de satellites à tailles variables ; mais ces perles sont de plus en plus petites qu'elles sont éloignées. La longueur de ce deuxième architecte est intermédiaire, mais toujours plus grand que le cardioïde principal.
Un troisième architecte, lui comporte quatre pourtours de symétrie autour du dessin central nu, chacun par rapport à un axe rabougrit ; deux de ces rameaux de symétrie, sortent de part et d'autre de la base ( : au niveau du point de rebroussement) de la cardioïde ; les deux autres sortent eux, de part et d'autre du sommet du satellite au niveau de la partie supérieure du plus grand rond central. La longueur de chacun des quatre rameaux axiaux, est proche de la largeur du satellite au niveau de sa surface centrale nue, donc, beaucoup plus courte que les longueurs des deux branches de l'architecte précédent. Ces quatre rameaux délimitent des zones d'itération où se présente en continu des axes de symétrie que je ne prends pas en compte en tant qu'architectes de ce niveau ; Car le fractal de Mandelbrot (idem pour ses satellites) est délimité par des courbes où la valeur absolue de Zn égale un cercle de rayon de 2 avec n=1, avec n=2 c'est un ovoïde, mais à partir de n=3 ce sont tous des formes proches de poires.
  Le treillis ainsi, défini sur l'ensemble de Mandelbrot, nous obtenons le modèle graphique ci-dessous :

placement du treillis sur un fractal de Mandelbrot

Dans cette représentation de la superposition du treillis sur le fractal de Mandelbrot (à l'idem de ces satellites), nous constatons qu'il présente toujours, trois catégories de zone de symétrie, où se répartissent les huit mailles d'itérations. Chaque Architecte avec son groupe de maille, se distingue par leur type de symétrie ; Le premier constitue le tronc central des itérations ; Le second s'y déploie de part et d'autre en un rameau d'itérations ; Le troisième renforce le tout en une écorce d'itérations.
  Cette dernière raison me permet de symboliser en icône, le treillis arborescent, par un triangle (sphérique) hérissé de huit axes. Le treillis projeté sur le fractal de Mandelbrot (en secteurs fractals), montre non seulement le lien avec la sphère (des complexes), mais aussi que dans tout processus naturel (: ils sont fractals à long terme !) se cache un treillis.

C'est pourquoi j'ai attribué à mon premier livre, sur mes déductions issues du Taoïsme, cette icone : accès au livre sur la MATRICE. N'empêche que la fractale de Mandelbrot ne se limite pas à cette unique forme de rayon 2. Suivant la mise en puissance supérieure dans la formule de Mandelbrot, nous nous retrouvons avec des épicycloïdes à multiple point de rebroussement, au lieu de la cardioïde. Le treillis s'y déploie-t-il ? Peut-être sur certaines zones ! Et en volume, il est remarquable que sa figure de degré 8, appelé le "Bulbe de Mandelbrot", présente une structure en 7 rayons en rapport avec les 7 mailles composées entre autres de 1, avec un centre creux équivalant à une huitième maille écrite qu'avec des zéros.


Et avec des vecteurs sphériques ?

Ce dernier transfert du treillis, vers la figure fractale de Mandelbrot, a pour but de montrer que le treillis est naturellement fractal. Toutefois, ma démonstration n'utilise que la projection géométrique sur la Sphère, aussi, une conduite mathématique serait plus déterminante ; Mais, hélas, je n'ai pas les compétences algébriques. Après-tout, permettez-moi de vous suggérer une piste vectorielle. Est-ce que la démonstration algébrique du treillis, en trois architectes, peut être facilitée, si nous utilisons les vecteurs ? En effet, les vecteurs sont transposables en matrices. Et en particulier, au vecteur classique qui symbolise une action (mathématiquement de translation), si nous y rajoutions les deux autres architectes universels : l'émission et l'effet. En premier l'action serait représentée par un vecteur classique, mais sur la sphère ; à ce vecteur sphérique serait associée un nouveau type de matrice dite sphérique. En second l'émission qui précède, serait représentée par une sphère avec sa courbe, centrée au point d'origine de l'émission et dont le rayon aurait la même fonction que la longueur de nos vecteurs académiques ; bien sûre il faudrait lui associer un nouveau type de matrice sphérique d'émission. En troisième l'effet, qui prolonge l'action, serait représenté par un disque (ou son projeter une barre) signifiant la zone frontière d'entrée dans le milieu modifié, et prolongé orthogonalement, d'une zone semi-sphérique dont la valeur du rayon aurait aussi la même fonction que la longueur de nos vecteurs académiques. Dans ce cadre la sphère d'émission, ainsi que la demi-sphère d'effet, elles se projettent sur la surface de la sphère et les trois architectes se déplacent alors sans dévier éternellement.
Comme la longueur caractérise un vecteur ; un vecteur euclidien et un vecteur sphérique de même valeur présentent la même longueur ; donc, du fait de la différence de courbure, ils n'ont pas de relation égalitaire avec leur projeté (plan sphère).

Dans le cadre de la sphère d'émission, son projeté sur la sphère est un disque avec son centre ; mais comme c'est le rayon de la sphère d'émission qui caractérise la valeur d'émission alors, le projeté verra la valeur du rayon de son disque augmentée en fonction de la courbure. En revanche, pour la demi-sphère de l'effet, elle se projette sur la sphère en un arc de cercle centré à la frontière entre les deux milieux, celui conducteur de l'action, et celui récepteur de l'effet. Cet arc de cercle sera plus souvent un arc parabolique caractérisant la différence des milieux (conducteur / récepteur). Ces trois nouveaux vecteurs projetés sur la sphère de modélisation, devraient permettre de comprendre la différence entre champ électrique et champ magnétique. La force électromagnétique se répartit suivant la courbure de la sphère de projection. Ce qui signifie, qu'en absence de masse dans le milieu, donc de courbure spatiotemporelle, la force électromagnétique se répartit équitablement entre les deux types de champ ; ce qui permet l'émergence de monopôle magnétique (source de matière noire ?). Tandisque, autour d'une masse importante, la force électromagnétique s'accentue dans le champ magnétique au dépend du champ électrique. Nous pourrions représenter les variations cycliques de ces trois types de vecteurs, en rajoutant au-dessus le même en pointillées avec la valeur maximale et en dessous le même en pointillées avec la valeur minimale, ces deux derniers étant reliés à leur pointe par une sinusoïde caractéristique du cycle temporel.
  Une autre voie mathématique, en particulier pour en trouver une formule universelle, est celle de relier dans une étude en coordonnée polaire, le treillis sur la sphère au treillis dans Mandelbrot. En particulier, mon intuition me pousse à affilier les vecteurs sur le plan sphérique à un nouveau type en rapport avec la forme d'arbre ou mieux d'une flèche buissonnante du treillis sur l'ensemble de Mandelbrot. L'icône du livre bleu en forme de bouclier ramifié pourrait-il le symboliser ? La promenade sur d'autres extensions possibles, est aussi, à considérer dans ce cadre.


Parabase Cosmologique

°) Les triangulations de Planck : Comme suite à cette démonstration de huit secteurs enveloppeurs de sphère, vous pouvez alors supposer que l'Univers est pavé par un volume de Planck, le cube d'espace-temps le plus petit. Dans cette toile d'impressionniste, toute expansion de force est aussi pavée, mais comme ce sont une composition couplée de champs (deux aires orthogonales en extension), le pavé n'est alors qu'une surface de Planck. Cette surface de Planck pourrait être un triangle minimaliste, mais alors, vous n'envisagez pas de sous-ensembles aux surfaces minimales. Dans le cadre contraire, ce n'est que sur la corde de Planck qu'existe la triangulation architecturale, et plus précisément cette triangulation est présente sur chacune de ses extrémités par trois sommets ! Nous atteignons alors un monde sous quantique (dont l'iceberg serait l'Intrication), qui lie ses huit secteurs, soit tous les Univers possibles, les uns aux autres. La corde de Planck est le dernier sous-ensemble Univers ;

Car un point de triangulation ne peut pas être pavé par lui-même ; un point n'a point de forme comme une surface ou un volume !
    °) Pertes d'énergie : Les trois architectes généralistes de tout Univers doit être : l'émission, l'action et l'effet.
Lors de tout processus de réception (l'effet) une partie de l'énergie ne participe pas à la transformation ; l'énergie émise est toujours supérieure à l'énergie restituée dans l'effet. De même, au cours de l'action, de l'énergie est perdue en route. Sans oublier qu'à l'émission, une faible partie de l'énergie se dissipe en houle.
Toutes ces faibles pertes ne disparaissent pas, elles emplissent l'univers. Cette accumulation spatiotemporelle d'énergies perdues, doit alors, participer à la force de dilatation de tout Univers ; d'où l'inflation du Big Bang, ainsi que l'accélération contemporaine de l'Univers en rapport avec le nombre important de nucléosynthèses, bien supérieure aux premiers âges sombres.

°) Les architectes de la Physique : Par la formule d'Einstein : e=mc2, nous pourrions aussi considérés, E de Planck, M de Planck, et C2, comme les architectes de la Physique. Cette équation peut aussi s'écrire en : 0=-e+mc2, de ce fait, j'y vois alors, un couple séparateur de Néant primordial : O=-E+MC2, où -E serait l'énergie négative présente qu'en dehors de notre Univers et +MC2, la granulation de l'énergie dans notre Univers, ceci en masse de Planck M, associée à leur champ planaire en un rayon d'expansion égale à C, d'où C2. Ainsi, la masse et ses champs d'action n'existent, que si de l'énergie négative naît en dehors de notre Univers au même présent.
    °) Échappatoire en singulier : Si L'univers dans son ensemble, et dans ses sous-ensembles quantiques, est pavé par un minimum de Planck propre à chacun. Les étoiles à neutrons voient leur compactage limité par la distance cubique de Planck. Mais toute distance de Planck est spatiotemporelle, donc si l'intervalle de Planck du présent augmente parce que l'environnement augmente fortement en masse alors, le temps d'action se dilate. Ainsi, vers la singularité d'un trou noir le temps d'action se fige et disparaît en un présent éternel. Lorsque le temps se fige d'un espace cubique de Planck, on passe à un sous-espace planaire, pavé d'hexagone de Planck, ce qui permet dans le trou noir, la poursuite du compactage. Et, le forme du trou noir de sphérique passe à circulaire, sûrement au niveau de la singularité ; ce qui a tendance à aplatir l'horizon du trou noir massif en une crêpe plus ou moins épaisse. Au centre même de cette singularité en hexagones de Planck, on doit atteindre l'espace sous quantique des cordes de Planck.

Cet espace sous quantique fait émerger de part et d'autre de la crêpe frontière du trou noir, toutes les forces centripètes qui franchissent cet horizon. Elles émergent alors, sous forme de deux hélices opposées ; chacune composée d'une torsade de trois filaments de torsion d'espace-temps. Ces trois filaments ont pour sources les trois sommets de l'extrémité de toute corde de Planck dénudé au centre de la singularité. Tout au long du parcours hélicoïdal, la torsade de trois filaments malaxe l'espace-temps traversé ; ce dernier rayonne puissamment jusqu'à épuisement du jet hélicoïdal.
    °) Hexagones sphériques et fusion nucléaire : En rapport avec les secteurs sur une sphère : Saturne, surtout à son pôle nord, présente un hexagone sphérique qui chez beaucoup d'amateurs enclenche des rêveries pas très rationnelles. Cette structure hexagonale peut être due, tout simplement, au flambage des tourbillons emboîtés, en cylindres géants et profonds, rendus solides par le froid et la pression ; la gravité provoquant le flambage. Cependant, en tant qu'amateur, j'y verrai plutôt le résultat d'une sous-structure du noyau en réseau hexagonal de silicium, où l'hydrogène proche du zéro absolu, à l'état superfluide, s'enchâsse de telle façon que l'énorme pression centrale permet la fusion ; la superfluidité évacuant la chaleur en périphérie. Cette hypothèse serait une explication à la chaleur excédentaire des planètes géantes. Si ce phénomène est avéré, alors nous pourrions le reproduire en laboratoire, avec des feuillets de graphène plongé dans de l'hydrogène superfluide et soumis à la pression d'enclume en diamant. La fusion de l'hydrogène devrait s'enclencher dans quelques cellules centrales, le graphène évacuant la chaleur vers l'extérieur ; d'autant plus si on plonge l'ensemble au milieu de forts champs compressifs électromagnétiques.

°) Les 8 Réalités : Notre Univers est l'équivalent du secteur référant 000) sur une sphère. Il est plongé avec les 7 autres Réalités dans un Hypercube, où le Néant originel, donc sans dimension et l'hypercube actuel sont la même chose, car les développantes (la flèche du temps dans notre Univers) n'existent que pour les Univers de dimension inférieure. Ainsi, si notre réalité (notre Univers) est toujours référencée par 000), son Univers en opposition totale sera référencé par 111) comme sur une sphère. L'Univers 111) a pour architectes alors, trois développantes et une seule dimension spatiale, toutes ses particules seront super-symétriques aux nôtres, et baigneront uniquement dans de l'anti-énergie.

°) Aparté Divine : Si on considère notre conscience individuelle comme une courte bluette du Feu divin ; En sachant, que c'est par la synchronisation des champs électriques de milliers de nos neurones, dans plusieurs aires de notre cerveau, sur un tempo commun, qui nous rend conscients ; Alors, on peut concevoir que la Conscience universelle, dite Divine, se caractérise dans les huit Univers, les huit Réalités, par la synchronisation de toutes leurs particules (bosons et fermions pour notre Univers), sur la durée minimale de Planck, le tempo du présent.
    Passé ces rêveries cosmiques, il est temps de vous résumer ma démonstration.


En conclusion

Les trois architectes du treillis Universel nous permettent la triangulation de tout ensemble, en huit mailles. Ces mailles sont sur un planisphère, les territoires déterminables avec le minimum d'architectes en grand cercles.
Cependant, il est certain, que ceci n'est qu'une démonstration imparfaite, et que seule la vérification sur tout type de terrain du réel peut la justifier.
    Dans son langage le plus généraliste, le Treillis de huit mailles, est l'ALGORITHME du Réel, de mon point de vue. Sa présence, dans toute déclaration, signifie que celle-ci est proche du Réel. De plus, l'existence de ce sous treillis, rajoute un degré d'affinité avec le Réel. Cette déclaration est hypothétique, elle nécessite d'en vérifier sa présence dans toutes évidences (: rapproche du vrai de David HILBERT) et aussi par son absence dans l'absurde (: démonstration par le faux) ou sinon sa présence tronquée, partielle dans les semis-vérités (: éloignement du faux).
    Pour exemple, La Machine de Alan TURING, qui se retrouve aussi bien dans nos noyaux cellulaires (ancestrales) que dans notre ordinateur (contemporain), doit alors, présenté trois architectes, vue qu'elle est Universellement vraie. Les trois architectes des Machines de TURING sont : A) Lire, B) Englober et C) Traiter ; ce dernier se distinguant en C0) Traiter le message, et C1) traiter l'adaptation.

À partir de ces trois architectes et des huit réponses associées, nous dégageons bien le treillis. D'où une Machine de TURING, c'est : A) LIRE avec 0) Capter (percevoir les symboles) pour Où ? et avec 1) Cibler la structure (début et fin de chapitre, de phrase, etc...) pour Quand ? ; B) ENGLOBER avec 10) Nettoyer (effacer) ou préparer le support interne pour Pourquoi ? et avec 11) Transposer (écrire) pour Autour de quoi ? ; C0) TRAITER le MESSAGE avec 100) Corriger (les erreurs) pour Avec quoi ? et avec 101) Opérer des défilements (avancer, reculer, arrêter la lecture) pour Comment ? ; C1) TRAITER l'ADAPTATION avec 110) Opérer des transformations / à des règles (structurales internes, imposées externes, en Lois Universelles) pour Dans quels buts et avec 111) Opérer des délivrances (emmagasiner, planifier, adresser, délivrer).
    Ce treillis universel s'applique à des ensembles, soit d'une manière fractale dans les sous-ensembles, sinon comme le suggère l'expérience, exposée à la PAGE SUIVANTE, sur les lasers saturés, ce treillis s'applique ainsi, aux variations dans le temps, sauf que sa structure n'est plus une fractale emboîtée, mais plutôt une fractale linéaire enchaînée (signe que le temps des photons passe d'une dimension développante à une dimension support ?).

De Circum HUTI, le 11/09/2012, mdf le 2012-10-10.