Récapitulatif

Le Cube

Au cours de nos excursions, dans le livre de la Matrice, puis dans celui du Fleuve, nous avons perçu les treillis Universel en 8 Mailles d'évolutions. Il repose sur trois agents de mutation : l'Émission, l'Action, et l'Effet. Cette permutation est unique, il n'existe pas d'autre arrangement ; à l'inverse des 6 permutations de la triade des couleurs primaires en bleu (B), vert (V), et rouge (R), soit le groupe : (B V R), (V R B), (R B V), (B R V), (R V B), (V B R). Ces derniers pourraient être placés aux 6 sommets visibles de l'hexagone de Planck (ses 6 autres sommets, dans l'univers opposé, seraient alors, dû à la triade des couleurs secondaires en jaune, cyan, et magenta). Le treillis d'ordre 8 ne concerne donc, que l'état actif ou inactif, de chacun des trois agents dans une des permutations données.
Seulement, dans notre Univers, toutes mutations résultent d'une seule et unique permutation de triade : en ÉMISSION, suivie de l'ACTION, et en fin de l'EFFET. Leurs filles s'étalent alors en 8 mailles de mutantes sur les 8 sommets d'un Cube de Planck. Remarquez bien que la maille 000 est celle de votre point de vue, tandis que la maille 111 est hors de votre portée de vue directe ; les autres étant plus floues.
Une erreur de jeunesse à éviter est de traquer 8 objets. Car les mailles se rapportent, pour chacune, à une fonction regroupant un ensemble. Chaque fonction est liée à ses voisines par la triade hiérarchique de changement : émission, puis action, et effet. Cette erreur, et ses sœurs sont toujours aux aguets, d'où la nécessité de communiquer.

les 8 sommets de Planck
(En aparté, pour ceux dont le fichier blender de l'image suivante intéresserait, il suffit de me le demander par mail. Ce fichier est utile pour des ingénieurs ou des architectes, car pour une pièce cotée, mise à la place du cube, on obtient une vraie projection avec les différents miroirs ; leurs différences en nuances colorées de reflet, permettent de distinguer les différentes vues. Sans parler du rendu stéréoscopique permit par Blender.)


Outil de perspicacité

La diversité des observations ne s'arrête pas, à ces 8 points de vue d'un cube.
Toute réalité peut être incluse, individuellement, dans un espace cubique d'existence. C'est-à-dire, du moment que l'on garde cette boîte sans restriction, on conserve l'individualité de cette réalité, même si tout l'environnement disparait. [Pour exemple : un ballon de rugby peut être enfermé dans une boîte spécifique à son volume. L'univers englobant peut disparaître, tant que sa boîte ne sera pas réduite en échelle ou par découpage, la réalité enclose dans cette boîte sera toujours ce ballon.]
  Tout observateur actif ou passif, va normer cette réalité ; c'est son point de vue. Sans considérer l'acuité et la vision individuelle des couleurs, bien spécifiques aux gènes, les régénérations cellulaires, et les appareillages de l'observateur.
Une analogie, en mathématique plusieurs groupes différents décrivent la même réalité ; ici pour un même point de vue, d'une même réalité, avec une même vision et un même examen, nous obtenons plusieurs traitements différents.
Cette normalisation cependant est dépendante de deux paramètres locaux (une interne, l'autre externe) et du paramètre, pour l'observateur, de raisonnement . Ces trois paramètres sont :
  1) la position de l'observateur par rapport à la boîte englobante.
Reprenons ce Cube, et le point de vue central en 000. À ce point de vue et pour une même réalité, de multiples traitements se présentent, malgré cette restriction ! En effet, j'ai imputé à chaque extrémité de mon point de vue, la valeur soit 001, ou 010, sinon 100. Ces valeurs auraient pu être affectées aux trois faces colorées distinctement des autres, les sommets prenant les valeurs en fonction des faces l'entourant ; voire aux trois lignes de fuite.
Pour une même vision, donc plusieurs examens possibles.
Où est-il situé ? Au lieu d'être au-dessus d'un des 8 sommets, il peut être aussi au-dessus d'une des 6 faces, voire au-dessus d'un des 12 côtés ; soit trois types de localisation. La base d'observation a pour degré alors, le nombre de mêmes éléments bifurquants de l'élément de référence (les 3 arêtes ou les 3 faces par rapport à un sommet ; les 2 sommets ou les 2 plans par rapport à une arête ; les 4 sommets ou les 4 arêtes par rapport à une face) ; et avec pour nombre de mailles, le nombre d'éléments référants. Le Plan universel en 8 mailles, même s'il est le plus efficient, n'est pas unique. En conséquence utilisez-le comme un accessoire, non comme une contrainte.
  2) la partie observée. L'observateur est-il à votre place, à l'opposé, au dessus et à votre droite ou à votre gauche, en dessous et à votre droite ou à votre gauche ? Ceci dans le cas où les points de vue d'un cube sont ses 8 sommets. Et sans compter si l'observateur est à l'intérieur de cette réalité ou à l'extérieur.

  3) les paramètres propres au raisonnement de l'observateur ; c'est-à-dire le type de normalisation appliqué à son champ d'observation. Cette normalisation repose sur trois opérateurs, constructeurs d'un groupe de Galois. Retenez que l'observateur applique sa normalisation par rapport au plan dont la normale est l'axe joignant le centre de la réalité à celui de l'observateur. D'où les trois opérateurs de ce troisième paramètre :
-) Le premier opérateur de raisonnement pour l'observateur est : Lequel des éléments de référence dans le plan projectif vous allez choisir ? C'est l'opérateur de référencement. Par exemple vos éléments sont les quatre sommets d'un rectangle, vous choisissez le sommet de départ par des quarts de tours. Cet opérateur de référencement est une rotation dans le plan ; il est similaire à la fonction ou, à l'addition, etc. (Remarque il existe deux types de rotation : la rotation centrée, donc dans un plan, et la rotation par rapport à la diagonale dans un parallélépipède, ici le Cube, donc dans un volume.)
-) Le deuxième opérateur de raisonnement détermine le sens d'ordonnance que vous appliquez à votre plan d'observation. C'est l'opérateur de retournement, soit dans le sens horaire par rapport au centre du plan, soit dans le sens antihoraire. C'est-à-dire, votre deuxième élément de référence sera à la droite, ou à la gauche de votre premier placé par exemple à douze heures. Cet opérateur de retournement est similaire à un spin nucléaire, à la fonction non, ou inverse, à pile ou face, à la négation, au retour, etc.
Gardons mon examen du Cube, où je dote chaque extrémité des trois cotés de fuite, d'une valeur, soit 001, ou 010, sinon 100. Irrémédiablement, j'ai ordonné mon interprétation. Non seulement, vous aurez pu assigner la valeur 001 à un des deux autres extrémités, soit un groupe de trois permutations. Mais surtout, vous aurez pu les distribuer dans l'ordre inverse au mien, soit un groupe opposé en trois transpositions.
-) Le troisième opérateur de raisonnement pour normaliser l'observation est l'opérateur de chiralité. C'est-à-dire ; Laquelle des symétries en miroir vous allez choisir ? Ces renversements permettent de distinguer le comptage sur une main droite de celui sur une main gauche (paumes visibles). Cet opérateur de chiralité est similaire à la fonction et, à la multiplication, etc. (Remarque, il existe aussi deux types de miroir ; les miroirs par rapport à un axe sécant entre deux sommets adjacents, ou entre deux sommets opposés sur une face, donc dans un plan ; et les miroirs par rapport à un plan, donc dans un volume.)

C'est pourquoi, la base de votre normalisation, soit le nombre d'éléments à ordonner, dépend seulement de votre point de vue par rapport à la boîte d'inclusion de la réalité. Bien que les trois paramètres affectent votre normalisation du réel, les opérandes sont bien distincts, en plus d'être particulier à votre point de vue. Pour cette raison, le circuit en 8 mailles est un outil efficace pour appréhender les réalités dans leur globalité ; et pour en tirer l'efficience d'action par rapport à votre but.

    À retenir, une réalité ne sera jamais vue directement dans sa globalité. Votre point de vue dépendra, en plus de la qualité de votre perception, de la position de l'observateur (8, +6, +12), ainsi que de son mode d'examen, et d'interprétation (grâce à trois facteurs).
Un communicant pour un perçu global, doit donc, tenir compte de ces trois paramètres non seulement pour l'observateur émetteur (l'autre, sinon lui), mais aussi de l'observateur récepteur (lui, sinon l'autre). C'est avec ce niveau d'écoute que tout en chacun peut participer au progrès humanitaire ; et en premier par cette prise de conscience. Soyons en éveil, pour assurer notre devenir.


Comment ça va ?

Par une fiction sur un point de vue propre, je veux vous montrer la nécessité de communiquer vers d'autres que soi.
Considérons un Français, né dans les années 50, d'une famille catholique mais peu pratiquante. Et abordons le sujet le plus généraliste qui soit, la Transcendance du Réel (Dieu).
Avant d'aborder les années 70, sa mère profondément croyante lui enseigne la charité, car Jésus dit quand tu aides l'indigent, même s'il est étranger à tes valeurs (ex : voleur), tu me rencontres à travers lui. Or pour les catholiques, Jésus est fils de Dieu ; et tous étant soumis à l'adversité, nous aidons autrui, qui est donc fils de Dieu, comme soi. Ce point de vue est interne, propre à notre culture de naissance ; on voit devant soi et non pas les contradictions apportés par les différents autres chrétiens, sur la vérité ou la métaphore de Jésus fils de Dieu. Dans les années hippies, ce jeune s'ouvre aux religions asiatiques. Il raisonne sur le fond Taoïste et lit les livres du Dalaï-lama, il accepte scientifiquement que tout est né du Big-bang. Son point de vue évolue, il devient externe. S'il tourne son regard vers la question du fils de Dieu, il peut alors dépasser la polémique pour en percevoir un message possible. Il conçoit ainsi que toute personne est en évolution imposée par les contraintes quotidiennes ; il est nécessiteux donc, fils de Dieu. Car tout être vivant, tout en ayant pour origine cette transcendance source de notre Réel, il évolue de façon personnelle. Cependant cette transcendance universelle et unique ne peut être divisée en partie individuelle, car omniscient, omnipotent, omniprésent ; donc, dans sa globalité tout être vivant est la transcendance, mais tout en étant limité par le corps, elle est alors plongée dans le cours de l'expérience individuelle mise en mémoire, c'est-à-dire dans un point de vue spatio-temporelle.

Avec un bémol, par son raisonnement taoïste ; l'essentiel n'est pas dans l'essence commune et unique : la transcendance, mais notre historique et notre développement à aimer avec lucidité ; car notre individualité provient de la limitation du transcendant par un lieu : notre corps, dans un espace : notre terre, dans un temps : notre vie ; mais en participant avec d'autres en différence, dans l'évolution humaniste terrestre. Cette constatation personnelle, lui apporte une telle empathie qu'il peut alors se consacrer à être une petite main et surtout un œil du médical.
Maintenant, cet infirmier aurait pu être à sa naissance un pratiquant classique, progressiste ou intégriste. Ne l'étant pas, pour affiner et éclaircir la globalité du sujet, il ne peut qu'écouter voir échanger avec des proches différents. Plus tard, au lieu d'être attiré par la sagesse asiatique, il aurait pu rencontrer par l'amitié, ses frères musulmans ; sinon il aurait pu entrer en fraternité, puis vers les libres penseurs ; etc. Mais son parcours est personnel, même s'il peut percevoir des parcours très proches, tel celui-ci où il serait devenu un lama et pense que le karma est enregistré sur le fronton du temps, et que la lecture de ses actions passées, pousse la plupart à renaître dans une vie d'expiration, cependant il est bouddhiste, et il a conscience de se trouble de l'esprit, il va donc plutôt choisir une vie riche en expérience et en réflexion. Ce dernier point de vue n'est pas nécessairement celui qu'il aurait eu, malgré sa proximité. Et encore moins pour des évolutions différentes, totalement imperceptible s'il ne communique pas avec les différences.
  De cette fiction pompeuse dégageons l'essentiel.

Quelle que soit l'étude en cours, nous avons besoin de la vision d'autrui pour éclaircir, affiner, et englober le sujet ; même si heureusement la perfection n'est pas de ce monde, le progrès et le bien-être peuvent alors s'améliorer par la mise en échange. Le savoir scientifique, en plus de l'expérience probatoire, se construit ainsi.
  Les points de vue ne doivent pas être des points de confrontations stériles. L'essentiel n'est pas son nombril mais l'essence même du sujet traité. Ainsi, la polémique sur la divinité de Jésus en n'est que la vision nombriliste stérile ; par contre la signification de fils de Dieu et son extension aux hommes et femmes dans l'adversité courante de la vie, en sont l'essentiel.
Même si on est assez lucide, il faut en plus utiliser tous les points de vue occupés au cours de notre vie ; ceci permet d'affiner les perspectives et nos perceptions. Malgré cela, on n'aura jamais le vécu d'autrui dans cette vie ; nous sommes tous des individualités. Pour palier cette contrainte, seule la communication avec autrui dans le respect, avec amitié, mais aussi par notre analyse critique renouvelée, le permet.
  Attention ! Pour toutes vos démarches concernant aussi bien votre analyse du sujet, que votre écoute des différents points de vue, et que votre exposition de l'étude ; vous devez toujours "raison gardée" ! C'est-à-dire, votre esprit critique en éveil permanent est indispensable ; il doit se fonder sur la réalité, et être tuteuré par la preuve de nature scientifique (: validation, renouvelable dans les mêmes conditions d'expérimentation, donc avec le même point de vue). Car nous sommes, tous, des êtres d'évolution mais limités en étendue, nature et qualité dans nos sens et dans nos capacités aussi bien physiques qu'intellectuelles.

Ainsi, dans cette fiction, le personnage pourrait se prendre pour Jésus, ce qu'il n'est pas ; mais son discours aussi pourrait conduire à croire que le lecteur à l'écoute, ou que l'auteur de l'exposé, est Jésus ; ce qui est complètement stupide.
  Soyez donc le plus lucide possible, ancré dans le concret ; sinon vous vous retrouvez comme le fou persuadé qu'il peut voler et se jette du haut de la falaise ; or il a éludé ce fait : bien que l'homme moderne vole, il n'en a pas les capacités physiques, naturelles. La communication doit être nouée à la plus grande lucidité possible ; nous marchons tous ensemble sur le chemin d'Humanité, autant qu'il soit bien éclairé pour éviter les ravines !
  En aparté, un peu de légèreté ; un visiteur me demande qu'elle musique écoutée pour créer une atmosphère propice à la lecture de mon site. Heureux, je suis prêt à lui proposer America, Stevie Wonder (Secret Life of plants) ou Muse. Mais sachant que tout nouveau conseil ou analyse est optimisée par le travail inconscient de notre Morphée, je mets le conseil en veille, sur plusieurs nuits. D'où la prise de conscience que mon site est écrit et pensé en français ; il faut donc des chansons françaises qui éveillent l'écoute, sans endormir l'analyse critique.
Je lui conseille donc, actuellement : pour le premier livre "Né quelque part" de Maxime le Forestier ; pour le deuxième livre "Juste quelqu'un de bien" de Enzo Enzo ; et "Savoir aimé" de Florent Pagny pour le troisième. Et pour le site en entier, le chant Universel "Dieu que ma joie demeure" de Bach.
  Cette analyse montre le partage d'un même foyer (l'Absolu) de tous les points de vue. Mais chacun ne voit qu'une partie de ce foyer : le sommet le plus proche, et ceci, au travers de ses imperfections humaines.


Ensemble, en Paix

Les sommets antagonistes, les autres points de vue, surtout celui qui est à l'opposé, ne peuvent être pris en compte que par les réflexions, d'où une altération quels que soient le niveau et la qualité d'attention ; mais c'est mieux que l'ignorance, celle-ci aboutit à l'exclusion et par là même, diminue nos capacités à s'adapter et survivre. Plutôt que d'essayer d'écraser, asservir, ou annihiler autrui ; l'écoute mutuelle permettrait à chacun de profiter de la beauté de cet âtre.
Cette Sagesse doit donc maintenant nous atteindre par la lucidité d'esprit, de cœur et d'action (celle-ci : en beauté). Car, l'échange avec autrui nous est indispensable, devant notre petitesse individuelle et les limitations de nos sens, pour résoudre efficacement nos adaptations, faces aux mutations permanentes et conséquentes. Chacun des dogmes (politiques, ou religieux, ou culturels, ou ...) correspondent au point de vue d'un des spectateurs positionnés autour d'une réalité. Les autres perçoivent le même éblouissement, mais avec un point de vue différent et, donc, tout aussi objectif. Sinon on étiole cette vision, et par là même on s'enchaîne aux Chaos. Ne pas s'engager dans l'obscurantisme, c'est d'abord se repositionner en tant qu'observateur de tout réel ; c'est ensuite de se transformer en un communicant pour l'entrevoir dans sa globalité avec ses autres particularités. Ceci en combinant Tous les regards pour une vision la plus juste, même si elle restera imparfaite car humaine (donc, limitée).

Pour dynamiser : Être un communicant nous permet d'être plus efficient. En effet, pour connaître les autres points de vue, le fait d'échanger permet de prendre conscience de nos défauts de vision personnelle, par rapport au sujet et d'y apporter des corrections. Si autrui fait de même, la vision collective, par cascade, devient plus nette, plus précise. Et, alors, nous pouvons proposer à autrui et à soi, des réglages pour une meilleure perception humaine.
Ainsi, amateur comme professionnel, s'ils aiment vraiment leur sujet, dans l'écoute d'autrui et de soi, peuvent apporter leur contribution. Et la notion d'amateur perd son côté péjoratif au profit humaniste de points de vue à perfectionner.
Dans un avenir, surement lointain, lorsque l'on connaîtra des civilisations extraterrestres, il sera indispensable de se rappeler qu'eux comme nous ne sommes que des gouttes imparfaites de rosée à la périphérie d'une Rose, poussée par la quête de son centre. Notre humanité civilisée a environ 10 000 ans. Pour qu'elle perdure et dépasse ses fragilités, il lui faut une perspective de survie ; en plus de la conscience de visionner un même foyer Divin : Les Astronomes ont démontré qu'une planète de masse terrestre pourrait perdurer, au niveau de la ceinture des astéroïdes. Cet amas de cailloux est surement notre perspective. En effet, dans un avenir lointain, lorsque la technologie sera atteinte, on pourrait transformer cette zone en une ceinture artificielle relativement fine, mais très large et continue, dont sa surface serait 1 000 fois plus étendue que celle de notre terre.

Cette Jérusalem céleste abriterait, du côté soleil, toutes les cultures ; la vie étant protégée par d'immenses dômes transparents ; la gravité assurée par la force centrifuge due à la rotation de cette ceinture planète ; et la luminosité non seulement renforcée, mais aussi modulée par des miroirs en périphérie. Par son milieu, un fleuve immense ondoierait, en une fibule serpentaire.
Ce tore permettrait aussi, de voir son foyer de tout emplacement. Et, ainsi, des multiples points de vue assiéraient la continuité et l'évolution de l'humanité sur des milliards d'années. En ce lieu étendu, toutes les cultures seraient présentes, et tout un chacun apercevrait globalement notre Terre, sa lune et le Soleil. Avec la possibilité de prier son divin tout en prenant conscience de nos fragilités et de la grandeur de la création. De forme torique, sa rotation maintiendrait des conditions identiques à notre planète, pour y placer tous les joyaux de la vie et de l'homme.
Cependant, pour égaler la pesanteur terrestre, la vitesse angulaire nécessaire au boudin du torique est très, très difficile à atteindre, car il est situé dans la ceinture des astéroïdes et son rayon du soleil, en vitesse lumière, est supérieur à vingt-deux minutes ! Aussi, il est plus judicieux de répartir le sol sur une ribambelle de cylindres alignés par rapport au plan orbital du tore, à l'intérieur du boudin, en ceinture. Une pression atmosphérique terrestre régnerait dans chaque cylindre de la ceinture artificielle.
  Ainsi, des cylindres réguliers de rayon proche des plus hauts nuages terrestres, soit 9800 mètres, verraient leur vitesse angulaire, pour créer une pesanteur terrestre, descendre à 9,8 m/s.

Resterait plus qu'au boudin du torique à conserver la faible vitesse angulaire de la ceinture mère d'astéroïde, pour permettre des échanges économiques entre cylindres, car dans une très faible gravité.
Non seulement, la construction pourrait être habitable dès qu'un cylindre (hermétique) est terminé sans attendre la clôture de cette ceinture torique ; mais en outre les cylindres seraient isolés de tous les incidents de leurs sœurs. Cette chaîne de cylindres vivaces permet aussi l'installation d'un cycle terrestre jour-nuit ; si tous les cylindres (dont seuls leurs extrémités soient transparentes) ont leurs axes alignés en parallèle et que tous soient en plus, animés d'une rotation synchrone passant par la même perpendiculaire à leur axe. En outre, rien n'empêche de détacher l'un des cylindres pour une exploration stellaire.
  Une fois, dans des millénaires, cette perspective accomplit, toujours pour éviter les conflits meurtriers, la suivante serait avec les (8) groupes de civilisations stellaires (s'il y en a), de créer tous ensemble, des étoiles munies de ceintures planètes adaptées à chaque groupe, ces dernières liées en commerce et en gravité dans la durée et l'harmonie. Tout cela, à partir des nuages moléculaires, orphelins de toute puissance génésiaque (et ils sont nombreux, très étendus, dans notre vieille galaxie). Malgré le niveau savant qu'aura atteint notre civilisation solaire, le concours d'autres visions et technologiques sera indispensable à l'ensemble pour mener à bien cet ambitieux projet de survie galactique.
  Cependant, l'avenir se construit sur le passé. Et notre civilisation terrienne repose sur des conduites de vie, éclairé par nos Penseurs.


À la lumière du renouveau philosophique

Les lieux de pensées, à l'époque antique, concernent tout le bassin méditerranéen. D'autres cultures, asiatiques principalement, élaborent des modes de pensée plus contemplatifs. Le siècle des lumières, voit le renouveau de la philosophie, dans un bain culturel européen, basé sur la rédemption judéo-chrétienne. Ce renouveau, se caractérise par la confrontation des idées par le biais de la littérature. Mais, là, où un historien pointe des ruptures de pensées, il serait plus judicieux d'en percevoir une évolution des idées. Ainsi Leibniz (1646-1716) introduit la providence. C'est-à-dire la volonté d'un Esprit Universel Créateur (Dieu), dont son entendement dépasse l'esprit humain. C'est une évolution de l'esprit de Spinoza (1632-1677), où la pensée Divine comme individuelle sont soumises au destin de l'Univers.
Voltaire (1694-1778), plutôt déiste, lui pousse cette vision de Leibnitz. L'homme est vue comme une fourmi vivant au sein d'un monde régulé par le grand horloger. Mais bien que l'esprit individuel soit limité, il en reconnait la capacité de déduire et d'apprendre pour évoluer grâce au raisonnement sur le réel, par le bon sens.

Ce qui conduira à l'esprit de vérification pérenne, dans la méthodologie scientifique. Nos écrivains modernes, tel Céline, Beckett, Sartre, vont plus loin que Voltaire, vers le nihilisme ; qui n'attribue aucun sens à la vie, d'où la perte de temps à raisonner dessus ; en outre la rédemption devient un faux concept.
  L'aboutissement, en est : l'individualisme du Surhomme, en opposition à la fourmilière du collectivisme. Il est temps de renouveler ces perceptions conflictuelles en passant à une vision plus conceptuelle, apportée par la notion de circuit universel. La Matrice en 8 UNIVERS cible le Néant comme la source créatrice de finitudes. Sa symbolique recentre le sens de la vie sur le fait d'être tous en évolution dans un même lieu ; cette Terre en paix et harmonie dans sa galaxie. Tous dépendent de chacun, du sens qu'il donne à sa vie, de son comportement humaniste.
Nous survivrons au chaos des idéaux humains, si au lieu de les affronter, on les assemble en une dynamique de progrès, pour le bonheur humain.


Vers le Principe d'Apollonius

L'Émission, l'Action, et l'Effet, pour tout être intelligent, doit reposer sur la Beauté, le Cœur et la Raison. La Beauté : la mise en harmonie des Réels qui nous habillent. Le Cœur : les humanités qui nous habitent. La Raison : la déduction plaquée sur les réalités qui nous animent. Pour ne pas oublier des points de vue sur la réalité, et donc, pour n'oublier aucune intelligence, malgré mes imperfections de sens, de perceptions et de raisonnements.
Le principe d'Apollonius se réfère aux solutions du problème des cercles tangents traités dans : - Cercles d'Apollonius, et que j'applique quelques pages web plus loin : - Gouverner en 3P. Ainsi, le principe d'Apollonius est en autre, d'appliquer une Politique où sont recherchées les compétences de Beauté, de Cœur, et de Raison ; pour ne rien oublier, pour n'oublier personne.

À ma connaissance, le plus proche de ce principe en gouvernance, est Nicolas SARKOZY qui malgré son parti à droite recrute des ministres de gauche pour gérer le côté Cœur et Beauté, peu explorer par sa formation politique, car elle est plus focalisée sur l'économie.
L'idéal donc, est que ce principe d'Apollonius imprègne toutes les formations politiques ; tout en gardant leur spécificité, dû à leur spécialisation, à leur point de vue.
Mais rien n'empêche de créer aussi un parti d'Apollonius basé sur la recherche de la Beauté (bien-être et culture), du Cœur (social et protection), et de la Raison (économie et progrès). Mais, dans ce cas, ce parti doit être le moins doctrinaire, dans le sens où il explore toutes les idées et savoirs, donc tous les points de vue. Mon cœur est à gauche, mon esprit est à droite, et mes envies de beauté sont centrées ; mais heureusement, pour la diversité des solutions, il existe d'autres positionnements. Poursuivons donc par votre géode.

De Circum HUTI, le 10/06/2010, mdf : .