RÉDIGER :


0)Un NOUVEAU regard, plus affilé

Si nous tenons comptes, que de nombreuses annexes ponctuent les mailles du Récit ;
Pacque ce dernier, n'est qu'un tronçon du Plaidoyer ;
Alors, un nouveau point de vue doit y être déployé, par rapport à l'ancienne mouture.
Pour ceci, nous allons nous appuyer sur le Princeps des modèles treillis ;
c'est-à-dire : « sur les plus petits VOLUMES (sphères, sinon cubes, identiques) TRIANGULÉS ».

En effet, nous constatons ; non seulement les triangulations sphériques ou cubiques, par leurs 3 grandes médianes, exposent leur 8 sous-zones en 8 mailles ; mais qu'en outre, leurs frontières révèlent, les 12 grands segments, porteurs du point de contact des périphériques sphériques en densité maximale.
Ces 12 GRANDES MÉDIANES (: dont le centre inscripteur, est au centre du volume), sont représentatives du nouveau point de vue ; nous changeons de focal, en 12 MAILLES d'un treillis, non plus individuel, mais d'un TREILLIS RELATIONNEL ; que je nomerai RÉSEAU à 12 liens.


1)La Triade revisité, de GREIMAS

Tout récit, repose sur la triade, « ÉMISSION, ACTION, EFFET ». Cette triade suinte dans le schéma actantiel d'Algirdas Julien GREIMAS.
Là : l'émission est portée par les Acteurs, que sont "les héros, les aidants et les adversaires" ; L'action, c'est la Quête avec son milieu, ses obstacles, et ses conforts ;

L'effet est consacré par l'Objet dans le sens de Greimas, que sont "les objectifs, les destinateurs en tant que créateurs des quêtes, et les bénéficiaires en tant que destinataire direct et indirect.
Cette triade anime les péripéties du récit. En tenant compte de la construction des 8 mailles d'un treillis, cette triade s'affine pour aboutir à huit domaines actanciels.


2) Les PÉRIPÉTIES

Les Péripéties, en Événementiels, sont alors, induites par un des huit acteurs logistiques ; Issus de la triade en grands Actanciels Greimasliens. Ces huit acteurs vont aussi, se distinguer soit en Transmutations, les (zy0), soit en Transmutateurs, les (zy1) ; vous remarquez l'adaptation des questions de recherche à sa nature événementielle :
0) Les DESTINATEURS : donnent la mission aux héros. - Sont les agents des quêtes (QUI ?).
1) Les HÉROS : accomplissent l'action. - Sont les acteurs des quêtes (LORSQUE ?).
10) Les CONFORTS : ou locus amoenus, c'est-à-dire les réconforts et les espoirs des personnages. - Sont des agents de circonstances (AUTOUR DE QUOI ?).

11) Les OBSTACLES : ou locus terribilis, c'est-à-dire les épreuves à dépasser. - Sont des catalyseurs causaux (Á FORCE DE ?).
100) Les ADJUVANTS : aident le sujet. - Sont des agents compagnons (AVEC QUOI ?).
101) Les OPPOSANTS : nuisent aux acteurs. - Sont des agents de mutation (Á QUEL PRIX ?).
110) Les OBJETS : ce que doit accomplir le sujet. - Sont des agents de but (VERS QUOI ?).
111) Les DESTINATAIRES : les bénéficiaires de l'action. - Sont des agents cibles (DE TELLE SORTE QUE ?).
Bien qu'elles ralentissent le récit, ces descriptions permettent aux acteurs de digérer les épreuves, tout en rajoutant des couleurs. Ces Ressources participent à la beauté du récit.


3)Le RÉCIT

Cependant le schéma narratif du récit ne se limite pas aux domaines actanciels des péripéties entre POTENTIELS et ÉVÉNEMENTIELS ; se rajoute la situation AU DÉPART, le DÉCLENCHEUR du récit, le DÉNOUEMENT et le RÉSULTAT.
Ces 6 facettes du Récit sont la déclinaison face-pile des trois grands architectes du Récit que sont : - les CAPITAUX (avoir) du récit avec son départ et son déclencheur ; - les OFFRES (être du récit avec ses potentiels et ses événementiels ; - et les MUTANTS (lier) du récit qui se distinguent en transformateurs [: avec les recours et modalités] et en gains [: avec les dénouements et résultats].

    Ainsi les trois grands architectes du récit [: Capitaux, Offres, et Mutants] construisent les 8 mailles du récit.
En = 0) au Départ, 1) les Déclencheurs ;
= 10) les Actants en Potentiels, 11) les Acteurs en Événementiels ;
= 100) les Moyens en recours, 101) les Manières en modalités ; 110) les Résolutions en dénouements, 111) les Résultats en bénéfices ;
Soit les 4 forces (: les D ; les A ; les M ; et les R).


4)RÉCIT et PLAIDOYER, vers un nouveau treillis

Quant au récit, il peut se transformer en plaidoyer, avec quatre nouvelles mailles de contacts, chacune chapotant un couplage de mailles complémentaire, issus du treillis individuel (interne) devenu relationnel (externe). Ces quatre nouvelles mailles, je les décompte avec l'alphabet grec, pour les différencier des 8 autres mailles classiques. Si nous concédons, dans un plaidoyer, que ces quatre mailles grecs sont elles aussi issus de trois grands architectes, cette fois-ci, de la plaidoirie ; Alors, nous transformons, le premier de Capital en THÈSE,

le deuxième d'Offres en nos OPINIONS ARGUMENTÉES, et le dernier de mutants en RÉSULTATS visées. C'est ce dernier qui se divisera : de Transformateurs, en LOIS ou pratiques résultants de l'argumentation ; et de Gains, en nos ATTENTES justifiables.
Vous constatez au final, de profond changement par rapport à la mouture précédente. Car « mes idées ne sont pas des vérités », ce sont juste des modèles d'approche de la vérité ; dont il faut savoir se détacher sentimentalement, afin de pouvoir y intégrer des points de vue plus pertinents !


5) Le PLAN de COMMUNICATION

Concerne l'écrit ; en particulier les différentes unités de communication.
Elles sont ordonnées par leurs relations Mère Fille. Le Circuit, en Treillis, ou plus complet, en Réseau,

nous permet de mieux appréhender, organiser, et enfin présenter nos messages. Pour maintenir agréablement l'intérêt de tous nos lecteurs.

--A) Préface : en tant que forces de localisation, annonce le récit ; elle en est le Capital. Elle comprend deux parties :

-"0") Au Départ ; "L'ACCROCHE",
est la réponse pour : "Où ?" ; En Ressource de notre récit :

En cadre interne, l'EXORDE, pour attirer l'attention du lecteur, en y discernant l'utilité ; c'est "le Capteur" de notre attention. Pour exemple :

- Pour ÉCLAIRER nôtre sujet et embellir votre quotidien, -    

Et, en relation externe, le MÉDIA , il stipule le moyen utilisé pour poser le sujet de la communication ; c'est "l'Environnement" du récit. Exemple :

- je vais vous raconter, une CÉNE bocageuse. -    

    -"α") La Thèse
c'est le "1er GRAND CERCLE !!!" des réparties ;

son sujet est L'INTRODUCTION, dans la sphère du lecteur, de notre "RÉFLEXION", issue du sujet traité et du précepte source ; son rôle est de chapoter le « 0 » et le « 1 ».
    La Thèse a, Pour CAPITAL de la PLAIDOIRIE, l'AXIOME sur nos idées, dont on souligne le PRÉCEPTE natif. Pour exemple :


- Attendu que, tout bien-être sera toujours, REMPLACÉ,
par une adversité ; elle, aussi, PRÉCAIRE.
-    

-"1") En Déclencheur ; "LA PRÉSENTATION",
est la réponse pour : "Quand ?" ; En Émission de notre rédaction :

En cadre interne, la PROPOSITION formule le sujet ; de quoi il sera question. C'est "l'Adaptateur" de l'attention du lecteur au récit. Pour exemple :

- Vivons, dans un petit coin PAISIBLE ; Cela nous suffit ! -    

Et, en relation externe, la DÉMARCHE ; en tant que "Trame" de la communication, résume succinctement les différentes parties de l'exposé. Exemple :

- Car, de toutes afflictions, ces plaisants cocons, nous y soustraient, PLUS OU MOINS. -    

--B) Descriptions, en tant que forces potentielles du récit. Elles en caractérisent les Offres :

-"10") Les Actants ; "LA SITUATION INITIALE",
est la réponse pour : "Autour de quoi ?" ; elle Est, dans un environnement alloué,
une anticipation conséquente du récit ; En Domaine spécifique au récit :

Ce sont les cadres modificateurs internes ; en tant qu'ATMOSPHÈRE, qui entoure les héros du récit ; ils sont ainsi, des "Préparateurs" (à partir du fond historique). Pour exemple :

- Dans leur principale villégiature, APRÈS un hiver clément, -    

Et les relations modificatrices externes, en tant que VIE, des acteurs, sont les "Carcans" du récit. Exemple :

- trois gentils moineaux Y NICHENT en bonne harmonie. -    

    -"μ") L'Argumentation
c'est le "2ème GRAND CERCLE !!" des réparties ;

son sujet Est le descriptif de nos "OPINIONS", tirées du récit. Son OFFRE est de chapoter le « 10 » et le « 11 ». Et, Il s'insère, en PLAIDOYER ; à partir deFAITS discriminants, les VALEURS défendues par l'auteur. Pour exemple :

- Parceque, nôtre jardin public, CLÔTURÉ de belles grilles ferronnées,
leur SEMBLE PARFAIT, face à l'adversité ;
-    

-"11") Les Acteurs ; "LES FATALITÉS",
sont les réponses au : "Pourquoi ?" ; Elles en Sont les causes du récit, en Actes fatals,
les événementiels. Ces PÉRIPÉTIES, vue précédemment, se divisent en deux pôles :

En cadre interne, les TRANSMUTATIONS en tant que "Promoteurs", mènent le récit. Pour exemple :

- Bien que bruyant le jour ; au soir, l'APAISEMENT envahit les lieux. -    

Tandis qu'en relation externe, les TRANSMUTATEURS Amènent de nouvelles "Exigences". Exemple :

- Cependant, une nuit étoilée, s'infiltre un gros matou VAGABOND. -    

--C) Actions, en tant que forces de transformation du récit, elles en caractérisent les Évolutions :

-"100") Les Moyens ; "LES AGRÈS",
sont les réponses pour : "Avec quoi ?" (et "Initiés par ?") ; du récit ; Ils Donnent,
dans le récit, les Recours mis en place :

Dans le cadre interne, les PERTUBATEURS, des agents modificateurs, en tant que "Serviteurs" du récit, jalonnent le récit. Pour exemple :

- Sa TABLE, à porter de pattes, est dressée de chairs bien grasses et variées. -    

Et en relation externe, les éléments descriptifs ÉVOLUTIFS, sont les "Tuteurs" des Péripéties. Exemple :

- Pouacre, SANS EFFORT, il pitanchera, sans vergogne ! -    

-"101") Les Manières ; "LES TACTIQUES",
sont les réponses au : "Comment ?" du récit ; ils en Donnent les Modalités:

DAns le cadre interne, on présente l'ACTION des "Praticiens", qui mènent le récit et le maltraitent. Pour exemple :

- Bien que SURVEILLÉ et fréquenté le jour, ce mistigri découvre l'endroit, charmant. -    

En relation externe, on présente les Procédés pour le "RÈGLEMENT"des contraintes. Exemple :

- Heureusement, le gardien, du pays des titis, quotidiennement,
CHASSE ces intrus néfastes.
-    

    -"ω") Les Lois (ou pratiques)
c'est la première moitié du "3ème GRAND CERCLE !" des réparties ;

son sujet est la "GENÈSE" du récit. Elle chapote, alors le « 100 » et le « 101 ».
Et, elles Donnent à la plaidoirie, les Usages, en RESSORTS magistraux avec leurs ADÉQUATIONS. Pour exemple :

- Préciput, d'un milieu MAITRISÉ, tel ce jardin public,
n'est-il pas de protéger des aléas d'un milieu sauvage ?
Est-ce que pour vivre HEUREUX, il faut vivre caché ?
-    

--D) les Finalités, en tant que forces de maintenance du récit, elles en caractérisent les Gains :

-"110") Les Résolutions ; "LA SITUATION FINALE",
est la réponse aux : "Quels Buts ?",du récit ; en dénouements,
ils Fixent les Objectifs à atteindre :

Dans le cadre interne, on présente les Contrôleurs, du récit. Ils règlent les "AVANTAGES". Pour exemple :

- Les moineaux, alors ENIVRÉS par cette liberté soudaine, se gavent de mies de pain. -    

Et, en coordination externe, les Desseins du récit nous conduisent à des "REBONDISSEMENTS". Exemple :

- MAIS UN JOUR férié, des petits garnements capturent ces trois lourdauds.
Que vont devenir ces trois Bienheureux moineaux ? Torturés, enfermés, rôtis ?
-    

    -" ω'' ") Les Attentes
c'est l'autre moitié du "3ème GRAND CERCLE !" des réparties ;

Son sujet est toujours la "GENÈSE" du récit ; elles chapotent, alors le « 110 » et le « 111 ».
Et, elles Fixent, dans la PLAIDOIRIE, les ARGUMENTS : en RÉFUTATIONS (pour prévoir les contradictions, les réserves, et les critiques sur notre point de vue) et PÉRORAISONS (ou moralité ; pour produire l'adhésion du lecteur en lui rappelant les points positifs à son égard.) déployées par l'auteur. Pour exemple :

- Le JEU DE LA SÉCURITÉ, en vaut-il la chandelle ? Ne devrions-nous pas nous méfier
de ce bien-être LÉTHARGIQUE ? Car il est propice aux sectarismes ;
Ainsi, nos trois petits poussins furent capturés.
-    
- Cependant, toute nouvelle épreuve, de tentation ou d'accident, UNE FOIS AMORTIE,
nous CONSTRUIT. C'est l'excuse du Mal.
-    

-"111") Les Résultats ; "LES APPORTS",
sont la réponse à : "de Telle sorte Que ?" ; Ils Fixent les Effets obtenus :

Dans le cadre interne, les effets du récit sont pilotés par des Gestionnaires, en une "SYNTHÈSE". Pour exemple :

- Lourdaux, et bons vivants, leur manque d'adaptation pathologique, leur fut fatal. -    

Et, en relation externe, les effets du récit sont traduits en Bénéfices.
Ce qui donne, "l'OUVERTURE" ; elle permet d'aborder un autre sujet fils. Exemple :

- Le vrai GARDIEN de notre Humanité ; ce n'est pas un statu quo protecteur, en un ensemble
de régles ; Mais bien, une Auto Éducation réfléchie, ouverte, et donc flexible.
A l'instar de l'ADN de vie, à la fois archiviste et innovateur ; nôtre ÊTRE, ne doit-il pas être ainsi,
face aux mutations de nos AVOIRS ?
-    

REMARQUES :

Les 4 liens en lettre grec, concernent uniquement, le plaidoyer en 4 réparties sur trois axes. En conséquence, ces 4 lettres grecques doivent pouvoir s'extraire du récit, sans nuire à son déroulement !


6) Les 12 POINTS d'ÉCHANGE

Précédemment, nous venons de définir le réseau, en 12 points d'une communication ; avec ses 4 grands Douaniers et ses 8 autres douaniers mailles.
Tout processus médiatique, s'accote ainsi, sur la sphère de nos échanges. Cette mise en place faite, étudions ici, l'emplacement des 12 points et leur hiérarchie.
    À l'identique, du treillage en 8 mailles, le réseau en 12 points liens se fonde aussi, sur une triangulation sphérique (= émission, action, effet) par les trois grands cercles (ou les trois grandes médianes cubiques).
    Ces 12 points de contact (en liens douaniers) se positionnent, chacun, sur l'un des 12 grands segments sphériques, issu de cette triangulation.
    Parmi, ces 12 douaniers, nous y distinguons deux familles : les 8 douaniers mailles issus du treillis, qui sont numérotés de 0 à 111 ; et les 4 autres douaniers noeuds, uniquement de liaison qui sont classés par ordre alphabétique grec, avec « α ; μ ; ψ, ω ».
    Ces derniers, en 4 grands noeuds d'échange, nous incitent à les positionner sur un segment (1/4) de l'un des trois grands cercles de triangulation. Plus exactement, les 2 premiers grands douaniers sont sur l'un des 2 premiers grands cercles ; tandis que, les 2 derniers grands noeuds sont sur le troisième grand cercle en opposition de centre sphérique et chacun au sommet d'un de ses 4 grands segments.
    En outre, la nature de pur lien, de ces 4 grands douaniers, suggère de les considérer comme valeur absolue, d'un des 4 couples en {(Z, Y, 0) ; (Z, Y, 1)} ;

d'où leur alphabétisation (les 2 premières et les 2 dernières lettres grecs).
Cette nature de pur noeud nous emmène, de plus, à chacun les associer avec son couple opposé de douaniers mailles, en une triade relationnelle. Chacune de ces quatre triades sont alors transsubstantiées en 3 grands segments frontières d'un des 8 grands triangles sphériques. Ce qui induit, à ce que chaque grand triangle sur la sphère, circonscrit par l'une de ces 4 triades douanières ; soit bordé de 3 grands autres triangles non circonscrits ; et aussi sommé par les 3 autres grands triangles circonscrits.
    La configuration géométrique, bien positionné, il ne nous reste plus qu'à hiérarchiser les 12 liens en fonction du premier point de contact créé, et de le lier à notre mode de pagination.
Le croisement des deux premiers grands cercles étant, de notre point de vue, en face ; avec visibilité, en pourtour de la sphère, du troisième grand cercle : nous voyons bien, relativement à leur positionnement, le premier grand cercle de contact en 000 et les quatre grands segments noeuds les « α ; μ ; ψ, ω ».
    Les nouveaux termes à retenir sont : « Réseau de lien » ; « 12 points douaniers » ; « 4 grands noeuds » ; et « 8 douaniers mailles ».

    NOTA : Cette étude des 12 points de liaison d'un réseau sphérique ou cubique, sera repris et approfondi dans une futur page, sinon renouvelée ; dont je mettrai le lien, ici.


7) L'UTILITÉ

Pour étayer notre rédaction et la rendre limpide, des liens logiques sont nécessaires. Ce qui impose de s'intéresser aux "circuits des articulations logiques".

Ces derniers permettent de concevoir efficacement la narration ; en description, actions, finalités ; à consulter, page suivante, dans les LIENS NARRATIFS.

De Circum HUTI, le 13/10/2007, mdf : .